Globe-Trotter

J’ai vécu longtemps (25 ans environ) en différents endroits du globe. Durant toutes ces années à l’étranger, j’ai aimé m’imprégner d’autres régions, d’autres langues et d’autres paysages avec leurs couleurs, leurs bruits et leurs senteurs. C’est ainsi que je suis devenue zoologue et médiatrice.

Les voyages et la vie dans des pays étrangers sont toujours, pour moi, synonymes de découverte de la diversité des cultures. Ma curiosité et mon plaisir à apprendre sont demeurés intacts et indissociables du bonheur que j’ai à côtoyer des personnes et des situations différentes. L’important à mes yeux est – comme dans le dialogue et la discussion – de tisser des liens, de jeter des ponts sans perdre de vue la valeur de l’acquis. Ce genre d’interactions peut être éprouvant, stimulant, inspirateur et durable. La possibilité de tisser de tels liens, d’essayer les différents aspects et de toujours remettre sa propre position en question est le moteur de mon travail.

Le martinet noir passe sa vie entière à voler. S’il ressemble à l’hirondelle, il est beaucoup plus rapide. Ses pattes sont tellement réduites qu’elles ne lui permettent pas de se poser au sol, car il ne pourrait plus décoller. On le trouve donc agrippé à des surfaces verticales grâce à ses griffes acérées. Il se nourrit en volant, il dort parfois même en volant et s’accouple également dans les airs. Le martinet noir est un grand voyageur ; après avoir passé la belle saison et sa période de nidification en Europe (début mai à août), il va prendre ses quartiers d’hiver en Afrique, principalement au sud de l’Equateur.

Les martinets noirs sont depuis longtemps des oiseaux familiers de nos villes et villages.

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